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Il était une fois : Les Twisted Tales Disney

Il était une fois, par une belle journée d’été…

Non, recommençons. Nous sommes en novembre 2018. C’est un jour d’automne habituel à Paris. La grisaille pèse sur les épaules de tous les habitants, l’humidité imprègne les tissus autant que le moral. Les écoliers cheminent lentement dans la pénombre d’un matin sans soleil ni entrain.

Les paupières lourdes malgré l’éclat aveuglant d’une lampe comme substitut de soleil, un café tiédasse devant moi, je suis tiré de ma torpeur matinale par cette enveloppe – tantôt espérée, tantôt redoutée – qui surgit sans prévenir dans le coin en bas à gauche de mon écran.

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L’IA remplacera-t-elle les traducteurs humains ?

L’intelligence artificielle (IA) est en train de révolutionner de nombreux secteurs, et la traduction n’est pas en reste. De nombreuses entreprises et organisations font appel à des logiciels de traduction automatique pour traduire rapidement du contenu en différentes langues. Mais est-ce que cela signifie que les traducteurs humains sont sur le point d’être remplacés par l’IA?

Il est indéniable que l’IA a fait d’énormes progrès dans le domaine de la traduction automatique ces dernières années. Les logiciels de traduction sont de plus en plus précis et peuvent traduire rapidement de grandes quantités de texte. Cependant, il est important de souligner que la traduction automatique a encore ses limites.

Tout d’abord, la traduction automatique est souvent moins précise que la traduction humaine. Les logiciels de traduction ne peuvent pas toujours comprendre le sens des phrases et des expressions idiomatiques, ce qui peut entraîner des traductions erronées ou imprécises. De plus, la traduction automatique ne tient pas compte des subtilités de la langue et de la culture, ce qui peut conduire à des traductions qui ne sont pas adaptées au public cible.

En outre, la traduction automatique ne peut pas prendre en compte les considérations de style et de ton. Un traducteur humain sera en mesure de s’assurer que le contenu traduit est à la fois précis et agréable à lire, tandis qu’un logiciel de traduction ne le pourra pas.

En fin de compte, il est peu probable que l’IA remplacera complètement les traducteurs humains. Bien que les logiciels de traduction automatique puissent être utiles dans certains cas, il y a encore beaucoup de situations où la traduction humaine est préférable. Les traducteurs humains sont en mesure de comprendre les nuances de la langue et de la culture, et de livrer une traduction précise et de qualité.

En conclusion, bien que l’IA ait fait d’énormes progrès dans le domaine de la traduction, il est peu probable qu’elle remplace complètement les traducteurs humains. La traduction automatique a encore ses limites et il y a toujours des situations où la traduction humaine est préférable.


Cet article a été intégralement rédigé par l’intelligence artificielle ChatGPT d’OpenIA. La vidéo d’illustration a été produite par pictory.ia à partir d’un résumé de l’article fourni par ChatGPT. Les traducteurs humains ont encore de beaux jours devant eux, mais peuvent aussi profiter des nouvelles technologies !

Dear Becky : la traduction à fion les ballons

Comme j’en parlais dernièrement, j’ai signé la traduction de Dear Becky, prequel-slash-sequel-slash-spin-off du comics à succès The Boys. Comme la série principale (adaptée sur petit écran par Eric Kripke qui signe la préface du livre), cette suite est signée du grand Garth Ennis, encore une fois accompagné de Russ Braun aux dessins. La version française est sortie le 14 avril 2021 chez Panini Comics.

Pour mémoire, The Boys narre l’histoire des P’tits Gars, une équipe mise sur pied par la CIA pour surveiller les super-héros aux mœurs discutables. Douze ans après ces événements, Dear Becky apporte quelques éclairages sur le passé à grands coups de tatanes et de journal intime.

Et autant le dire tout de suite : la traduction de cette suite était potentiellement aussi casse-gueule que les plans capillotractés de Butcher, Hughie, La Crème, le Français et la Fille. Attention, on ne prend plus de gants !

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2020 dans le rétro

C’est les pieds dans l’eau glaciale de la Petite Mer que 2021 a commencé pour moi. Et comme chaque année ou presque, l’heure du bilan approche. Et cette année a été particulièrement animée pour moi. Confinement ou pas, je dois admettre que j’ai passé le plus clair de mon temps devant mon écran !

La grande nouveauté a été la cessation d’activité de mon auto-entreprise, afin de simplifier ma gestion quotidienne et pouvoir me concentrer sur mon cœur de métier. Voici quelques chiffres parlants de cette année.

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De la diversification des services

« Quelle année étrange. »

C’est sans doute l’une des phrases que l’on a le plus entendu en 2020. Entre confinements, déconfinements et reconfinements, pandémie, débats sur le genre masculin ou féminin d’un virus et crises en tout genre, il est évident qu’il a fallu plus d’une fois sortir de sa zone de confort.

Il s’avère que c’est justement un atout précieux pour un travailleur indépendant. Je dis souvent aux aspirants traducteurs qui me contactent qu’il faut être un véritable prestataire de services plus qu’un « simple traducteur » pour se démarquer de la concurrence. Cela peut passer par les outils maîtrisés, le réseau ou encore les solutions et prestations proposées. Quitte à sortir de sa zone de confort, donc.

Et c’est ce qui fait que l’année 2020 a été un excellent cru professionnel pour moi. Outre les « simples traductions », j’ai en effet élargi la palette de services offerts aux éditeurs. j’ai donc fait de la traduction (beaucoup), mais aussi de l’adaptation, de la rédaction, de la réécriture, de la retraduction et même de la « copie de traduction » ! On fait le tour ?

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Le cas particulier de la Belle au bois dormant

Dans le dernier billet, je vous présentais les Disney Twisted Tales, cette collection de romans qui revisitent les grands classiques Disney et que j’ai l’honneur de traduire. Je tenais à évoquer un cas bien particulier.

Le Twisted Tale Once upon a dream écrit par Liz Braswell sur la Belle au bois dormant a fait l’objet d’une première traduction française en 2016, publiée chez Hachette Romans sous le titre Il était un rêve. Le succès n’a pas été au rendez-vous et Hachette Romans a abandonné la collection.

Quand Hachette Heroes (même maison, label différent) a récupéré les droits de la série et a vu que Histoire éternelle et Ce Rêve bleu dépassaient les attentes, il a été décidé de republier Il était un rêve, mais dans une nouvelle traduction. Pourquoi ?

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