Coworking, bilan (d’étape)

Plus de deux mois après mon billet sur le coworking et La Cordée, il est temps de tirer un premier bilan de cette expérience.

Et ce bilan est… comment dire… mitigé.

Attention, le concept du cotravail est excellent, pour tous les avantages dont j’ai parlé précédemment. Et La Cordée est un espace parfait pour cela. Alors d’où vient le problème ?

C’est pas toi, c’est moi
Il y a deux mois, je m’étais fixé comme objectif de ne pas chauffer ma chaise de bureau le vendredi. Je prévoyais une petite sortie sportive le matin et l’après-midi au chaud à La Cordée.

Au final, je n’ai réussi à me rendre à La Cordée que deux ou trois fois en deux mois. La faute à des impondérables familiaux ou professionnels. Chaque vendredi, je trouvais une bonne raison.

Celle qui revenait le plus souvent était : pourquoi braver le froid parisien pour être mal assis devant mon petit portable et son petit clavier, alors que je suis si bien chez moi avec mes bouillottes félines et mon multiécran ?

Plus de souplesse
Si j’ai choisi d’être indépendant, c’est aussi pour échapper aux horaires fixes et au froid parisien. Pas étonnant qu’il me soit difficile de me soumettre à des contraintes telles que “Vendredi, tout le monde dehors”, surtout en hiver.

La solution pour moi serait donc d’aller à La Cordée au gré de mes envies et de mes besoins. Me connaissant, c’est aussi prendre le risque de ne jamais y mettre les pieds.

Avec le recul, la solution du cotravail aurait été idéale pour moi avant que mon fils ne soit scolarisé. Mon espace professionnel était alors plus bruyant, ma concentration éphémère. Mais depuis que j’ai retrouvé des conditions de travail convenables, je n’éprouve plus autant le besoin de changer d’air.

Partie remise
“Améliorer la productivité, faire des rencontres, varier le quotidien, sortir de sa zone de confort…” Autant de raisons que j’avançais il y a deux mois pour justifier une dépense conséquente. Tout cela n’était donc que du vent ?

Non, bien entendu. Ces arguments restent plus valables que jamais (j’ai même croisé une traductrice lors de ma dernière visite). Cependant, ils n’ont pas encore réussi à faire pencher ma balance personnelle en faveur due coworking.

J’ai donc refait mes calculs d’apothicaire. Prendre un abonnement à La Cordée parisienne ne devient financièrement intéressant qu’à partir de 24 heures par mois (120 €). Si vous prévoyez d’y passer moins de temps, il revient moins cher de ne pas prendre d’abonnement malgré un tarif horaire majoré (5€/h sans abonnement, 4 €/h avec).

C’est pour cela que j’ai décidé de résilier mon inscription, ce qui me laisse tout de même la liberté de fréquenter l’espace quand bon me semble.

Conclusion (d’étape)
Le coworking est à mon sens une pratique présentant de nombreux avantages, qui compensent largement les quelques inconvénients qu’on peut y trouver. Mais il ne convient pas à tout le monde.

À l’heure actuelle, mon mode de travail me satisfait pleinement et je n’éprouve pas le besoin d’en changer, même si l’agencement de mon bureau installation mériterait d’être repensée. Cependant, je garde La Cordée sous le coude (enfin, autour de la taille) et n’hésiterais pas à m’y rattacher dès que besoin.

Ce qui ne manquera pas d’arriver. Coupures de courant ou de wifi, enfant malade, travaux… Les situations où mon espace de travail n’est plus propice à la concentration ne manquent pas. Pour ces jours-là, j’ai une solution toute trouvée.

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