Quand ‘vacances’ rime avec ‘travail’

Vous vous en souvenez peut-être, j’avais pris la résolution, il y a quelques mois, de me prendre des « working vacations », au sens où l’entend Sarah Vilece de Translating Berlin. Et comme elle le dit si bien, il ne faut pas confondre ces « vacances de travail » avec des « vacances passées à travailler ». Le principe est simple: il s’agit de partir quelques semaines hors de son lieu de vie et de travail habituel, afin de se ressourcer tout en continuant à assurer son travail normalement.

Pour ma part, j’ai choisi de m’exiler aux États-Unis pendant les deux prochains mois. J’ai la chance d’y avoir de la famille, je suis donc confortablement installé et n’ai pas à me soucier des questions de loyer ou d’accès internet. Le cadre est propice au travail, le temps aussi (si vous avez vu The Ghost Writer, vous comprendrez de quoi je parle) et des écureuils cascadeurs viennent me tenir compagnie.

Tout cela est bien joli, mais quel est le véritable intérêt de ces vacances de travail?

  1. Il s’agit avant tout de travailler. Je suis arrivé sur la côte Est depuis bientôt une semaine, et je viens de traverser ma semaine la plus chargée de l’année.
  2. Je voulais changer d’air et me dépayser: j’aime la vie parisienne, mais une bonne dose d’iode ne fait jamais de mal.
  3. Je compte bien pratiquer et renforcer mon anglais. C’est tout de même mon outil de travail principal et je ressentais le besoin et l’envie de l’actualiser un peu.
  4. C’est l’occasion idéale de s’ouvrir sur un nouveau marché. Chercher des contacts, rencontrer des collègues et des prospects, participer aux groupes locaux de l’ATA… J’espère pouvoir vous en dire plus dans les prochaines semaines.
  5. Enfin, bien entendu, dans « vacances de travail » il y a « vacances » ! Ce serait trop dommage de rester enfermé deux mois, comme si j’étais dans mon appartement parisien. Si mon but principal reste donc le travail, cela ne m’empêche pas de m’accorder un peu de temps pour visiter la région, reprendre une activité sportive, me cultiver, etc.

Si vous voulez en savoir plus sur les « working vacations« , je vous conseille fortement de faire un tour sur Translating Berlin. Sarah nous livre une série d’un, deux, trois et quatre billets pour réussir son séjour. Par ailleurs, le Collège international des traducteurs littéraires (CITL) accueille des traducteurs littéraires en résidence à Arles, pour des séjours d’une semaine à trois mois (à raison de 20€ par jour).

Et vous, pourriez-vous partir en vacances pour travailler ou seriez-vous trop tenté de procrastiner?

9 réflexions au sujet de « Quand ‘vacances’ rime avec ‘travail’ »

  1. Profite bien de ces vacances de travail. C’est aussi un principe que j’aimerais mettre en place dans ma vie, afin de pouvoir voyager et continuer à travailler 🙂
    Tu nous raconteras si tu as réussi à t’y tenir et ce que tu en as pensé?

  2. I did that last summer: three weeks in downtown Brussels (I live in Italy), homesitting and catsitting for a couple of friends, hence large apartment, wifi and the like. We had our laptops with us and worked no problem for the whole time.
    A great experience, but needs a bit of fine tuning as far as I’m concerned: the real problem was to UNfocus from work, if you know what I mean. Anyway, I’m going to Paris for almost three weeks, next month, and I’m planning to repeat the experience, possibly focusing a bit more on the holiday part. Anyway, being able of doing this kind of thing is one of the greatest perks of our profession.

  3. Quelle belle résolution que de prendre des vacances de travail! Personnellement, je n’ai jamais pris aussi long de vacances, mais quand le besoin s’en fait ressentir, je n’hésite pas à partir « ailleurs » avec mon ordinateur portable, le temps d’un week-end. Ça fait du bien à l’esprit de sortir du cadre normal de travail, de voir autre chose. Habituellement, je me le permets quand j’ai des projets à longue échéance, afin de pouvoir quand même profiter un peu des vacances et non pas être toujours à la course… Et je choisis toujours des endroits calmes, au bord de l’eau. Il n’y a rien de tel pour me ressourcer et faire le plein d’énergie, même si je dois travailler pendant que j’y suis. Mes endroits préférés sont la Gaspésie, au Québec, la côte acadienne, au Nouveau-Brunswick, et Bar Harbor, dans le Maine, parce que ce sont des petits paradis qui ne sont qu’à quelques heures de route de chez moi 😉

  4. Je travaille depuis trois mois en Martinique… si, si !
    J’ai fait installer l’ADSL dans un petit studio que nous avions acheté avec mon compagnon voici un an, dans l’idée d’aller plonger le plus souvent possible et d’avoir un pied dans ce petit coin de paradis dont nous sommes tombés amoureux. Le Nord caraïbe, son volcan et ses forêts pluviales… et ses fabuleux sites de plongée (tortues, barracudas, anges, etc.)
    Et j’ai même réussi à traduire (presque) au même rythme que d’habitude.
    Las, je dois rentrer dans une semaine, alors là vacances !
    Sympa le télétravail !!! Bon, pour la pratique de l’anglais, c’est loupé, mais je me suis mise au créole.
    Bon séjour aux States (j’adore l’Arizona et Flagstaff).

  5. Hi Laurent,

    First of all, congratulations for your blog, which is one of my favorite and I read it almost everyday. 🙂
    Secondly, I am leaving for Canada (I am from Italy) for six months and I would love to do what you’ve just done. A working vacation intended to expand you contacts, meet new clients and taking part in events for translators seems amazing! Do you have any particular websites to suggest, where I can eventually look for translation workshops, seminars or meetings in Canada? I’ve done some researches on the web but I couldn’t find anything particularly interesting.
    By the way, I will be in Canada from June to December 2010.
    All suggestions are welcome!

    Cheers,
    Lia

    1. Hi Aurelia,
      Grazie per il messagio! Mi spiace di non scrivere in italiano quanto vorrei, ma ci provo!
      Where will you be in Canada? The country is so vast that it all depends on where you’re based. If you’re on the East coast, you can visit the OTTIAQ website (for translator from Quebec). You can also check the ATAMESL (I wrote about it in my last post), ATIO in Ontario, ATINE in Nuova Scotia, and many other regional associations. I think the Canadian organization is named CTTIC.
      Also, the most useful advice I could give you is: buy a plane ticket for Denver and register for the ATA Annual Conference this year. It may be a bit expensive, but everybody I know who went there told me that it pays for itself in a few weeks only. And you’ll meet plenty of potential clients!
      I hope you’ll stay in touch to tell us about your new discoveries.

  6. Ciao Laurent e grazie mille del tuo aiuto! 🙂
    I will definitely check out all your links and I am sure I will find something interesting.
    I will be most in Ontario but I also plan to spend few weeks in Québec and British Columbia. You’re right, I think the ATA conference in Denver is something I really can’t miss.
    Sure – I will be glad to keep you posted on my future Canadian discoveries!
    Again, thanks so much for your helpful advises.
    A presto,
    Aurelia

  7. Hi Laurent,
    Hope your weekend is running smoothly.
    I came across an interesting Canadian website today.
    It’s for some volunteer work:
    http://wordsintransit.org/
    I think it could be a nice way to approach other Canadian translators and help new students building the confidence and skills they need in this business.
    Ciao,
    Lia

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *