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Welcome !

Accueillons un nouveau venu dans le monde grandissant de la blocnotosphère traductologique ! Une « traducteuse », ancienne de l’ESIT, s’est lancée dans une « ébauche de blog » qui me semble déjà bien aboutie. Le site, joliment nommé Transtextuel, est tout beau tout chaud sorti du four et je vous le recommande vivement. Longue vie à Transtextuel !Ça se passe ici: http://transtextuel.wordpress.com/

Quand les agences se diversifient (Mise à jour)

Que ne feraient-pas les agences de traduction pour grandir. À l’ère du tout-tout-de-suite-ultra-concurrentiel, il faut savoir se démarquer des autres afin d’attirer de nouveaux clients et des partenaires de choix. Les agences de traductions débordent d’idées et d’initiatives, et si certains y voient des conflits d’intérêts, on peut également souligner que ce brainstorming (pardon, remue-méninges) géant ne peut que stimuler un milieu aussi peu règlementé que la traduction.

Ainsi, je vous ai déjà parlé de l’enquête sur le marché du travail mené par l’agence Trad’Online (dans ce billet) ou, plus récemment, du « livre blanc » d’A4 Traduction. On trouve également de plus en plus d’agences blocnoteuses, à l’image de Point Blank, le blog d’Elite Bilingual, de l’Observatoire de la traduction d’Anyword ou encore de Translations into French de l’agence E2F. Mais le précurseur reste encore l’agence parisienne Eurotexte, à l’origine de Traducteurs Sans Frontières, créé en 1993 pour aider Médecins sans frontières et autres ONG grâce au travail de traducteurs bénévoles.

Je rajoute quelques liens suggérés par Nicolas dans les commentaires (merci !) :

Que pensez-vous de ces initiatives ? Simple piège marketing ou véritables engagements altruistes ?

Quelques définitions

Aujourd’hui, je comptais proposer quelques définitions de base dans le domaine de la traduction. C’est toujours utile, vu de l’extérieur, de connaitre la différence entre traduction, interprétation et interprétariat ou encore entre révision et relecture. Mais en faisant quelques recherches, je suis tombé sur l’initiative d’une agence de traduction pour la création d’un « Livre Blanc de la traduction » ayant, je cite, « pour objectif de recenser et d’expliquer toutes les notions et tous aspects de la traduction et des langues« . Une initiative louable, sous la forme d’un Wiki, où tout le monde est libre de participer à l’élaboration de cette base de données.Sur cette page, outre une « lettre à un jeune traducteur » que je ne recommande pas plus que ça (les blogs que j’ai cités dans un message précédent sont bien plus instructifs), on y trouve par exemple un répertoire des associations professionnelles, une liste de dictionnaires en ligne, un panorama du marché et, nous y venons, un lexique de la traduction qui mériterait d’être complété.

Je vais donc me contenter, par fainéantise honteuse, de vous renvoyer sur leur site. Je me contenterai simplement de préciser que le terme « interprétariat », désuet, tend à être remplacé par « interprétation ». Et j’ajouterai que si vous souhaitez quelques éclaircissements sur certains termes, n’hésitez pas à me le demander, je ferai de mon mieux pour proposer des définitions !

Bonne lecture!

Enfin !

Enfin ! Il aura donc fallu attendre plus d’un mois et demi avant de pouvoir bénéficier des mêmes droits que les autres professions. Vous l’aurez compris, les professions libérales relevant de la CIPAV, comme la traduction et l’interprétation, ont désormais accès au régime de l’autoentrepreneur !

Le décret modifiant la loi initiale est paru hier au Journal Officiel, et quelques heures auront donc suffit pour que l’inscription soit rendue possible sur le site officiel. Votre humble serviteur s’y est essayé, et tout semble pour le moment fonctionner. Bien sûr, tant que le dossier n’est pas accepté, prudence est mère de sureté…
La procédure est toujours aussi simple : à partir du Centre de formalités des entreprises, vous pouvez déclarer votre début d’activité. La déclaration s’ouvre et vous propose de choisir entre « activités commerciales », « activités artisanales » ou « activités libérales » (ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent). Si vous sélectionnez « activités libérales », vous aurez alors le choix entre une activité relevant du RSI et, ô Miracle, de la CIPAV. Le reste de la déclaration ne change pas, je vous renvoie donc au billet que j’avais écris début janvier à ce propos.

Attention, la page d’accueil du site officiel n’est pas encore mise à jour et indique toujours que les professions libérales de la CIPAV n’y ont pas accès.

Et pour finir sur un beau cliché : serait-ce la fin d’un long feuilleton ? Ou au contraire, le début d’une grande aventure !

La fête du livre et des cultures italiennes 2009

Avis aux amateurs de la culture et de la littérature italienne ! C’est aujourd’hui que s’ouvre la deuxième Fête du livre et des cultures italiennes à Paris. Du 6 au 9 février 2009, l’Espace des Blancs Manteaux (dans le Marais) accueille différentes manifestations liées à la littérature, l’art ou encore la gastronomie du Bel Paese.

Au programme donc, des dégustations de spécialités locales (Vénétie, Pô, Naples…), des animations pour les plus jeunes, des analyses politiques, des concerts (avec un Stradivarius de 1747 !) ou des expositions. Et comme il faut bien qu’il y ait un rapport avec la traduction, il ne faudra pas manquer les lectures et études littéraires animées par des auteurs italiens comme Valerio Evangelisti ou Massimo Carlotto et leur traducteur. Notons enfin qu’un espace sera consacré à la centaine d’éditeurs invités et aux partenaires, le tout sur près de 100 m².

Le programme intégral est disponible sur le site officiel de la manifestation.

La fête du livre et des cultures italiennes 2009
Espace d’animation des Blancs Manteaux (plan d’accès)
48 rue Vieille du Temple – 75004 Paris (M° Saint-Paul)
Tél. 01 44 54 75 79
Dates : du 6 au 8 février 2009, de 10h à 22h.