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Les plus mauvaises traductions de 2008

Comme promis, cette fois c’est un billet un peu plus sympa que ce que j’ai pu poster depuis le début de l’année. Je vous propose donc un petit florilège des pires traductions, cru 2008. Ce Top Ten, tout à fait subjectif, a été publié sur le blog d’une agence de traduction américaine, Alta.

Notez que les deux traductions-gag que j’ai citées sur ce blog, concernant le gallois, figurent en bonne place au classement. Sans oublier l’erreur de traduction (française) de l’Accord de paix entre la Russie et la Géorgie qui aurait bien pu avoir des conséquences catastrophiques !

C’est à lire, en anglais, ici : Top 10 Translation Fails of 2008.

Et en bonus, une vidéo découverte sur le blog de Céline, Naked Translations.

Le feuilleton continue

Permettez-moi d’être un peu fainéant aujourd’hui, et de simplement copier-collez un communiqué de l’AFP, « porteur d’espoir » pour les professions libérales. Promis, le prochain billet sera un peu plus divertissant !

Auto-entrepreneurs: les professions libérales pourront s’inscrire en février

Le 09/01/2009 à 11:37 | © AFP

Le secrétaire d’Etat chargé des PME, Hervé Novelli, a déclaré vendredi que les professions libérales qui ne pouvaient jusqu’ici prétendre au nouveau statut de l’auto-entrepreneur, pourraient le faire « courant février ».

Jusqu’ici, les professions libérales ne pouvaient bénéficier de ce statut, en vigueur depuis le 1er janvier, faute de signature d’une convention avec leur caisse de retraites.
« Un amendement à la loi de relance vient d’être adopté. Il va permettre aux professions libérales de devenir auto-entrepreneurs », a annoncé Hervé Novelli, dans une vidéo diffusé sur le site internet www.auto-entrepreneur.fr.
« Avec cet amendement, les professions libérales pourront s’inscrire, dès que la loi de relance sera adoptée », a poursuivi M. Novelli.
Les candidats au statut pourront s’inscrire « courant février », a-t-il ajouté.
Il a précisé que pour les commerçants et artisans, « plus de 2.000 inscriptions par jour » étaient enregistrées depuis le 1er janvier.
Le nouveau statut permet aux salariés, chômeurs, retraités ou étudiants de développer une activité à titre principal ou complémentaire pour augmenter leurs revenus.
Le gouvernement espère compter 200.000 auto-entrepreneurs fin 2009.

(vu sur www.daily-bourse.fr)

L’auto-entreprise ne veut pas de traducteurs

La sentence est donc tombée aujourd’hui. Je vous reproduis ci-dessous l’e-mail que j’ai reçu:

CENTRE DE FORMALITES DES ENTREPRISES, le 8/1/2009, 14 heures 45
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

Le Centre de Formalités des Entreprises de l’URSSAF de PARIS et de la REGION PARISIENNE Direction du recouvrement de Paris (11 au 15e arr.) vous informe que :
Votre déclaration du 02/01/2009 référencée ************* a été refusée car :

Message de votre correspondant URSSAF :
Bonjour. L’activité de traduction n’entre pas dans le champ d’application du régime auto entrepreneur. De plus il s’agit d’une profession libérale et non commerciale : vous devez donc vous inscrire en profession libérale auprés des services de l’URSSAF. Si vous procédez par internet n’oubliez pas de certifier conforme la pièce d’identité que vous devez joindre. Cordialement. Martine ESTIMBRE

Que je perde mon italien si la traduction est une activité « non commerciale » ! Les solutions qui nous restent sont donc le portage ou l’inscription à l’Urssaf… Ô joies administratives !

Histoire d’un couac

[Mise à jour du 07/01: Les doutes se confirment. Plusieurs collègues traducteurs ont vu leur dossier être refusé par l’Urssaf car « le métier de traducteur n’entre pas dans le champ du statut ». La décision finale serait reportée au 31 mars pour « les professions libérales pures » dont font partie la traduction et l’interprétation. Rien n’est encore perdu, mais c’est une sacrée désillusion…]Peut-être devrais-je renommer ce blog en « Journal d’un traducteur auto-entrepreneur » vu l’omniprésence du sujet dans mes derniers billets. Mais certains éléments de dernière minute méritent qu’on s’y attarde.

En effet, au gré de mes pérégrinations sur divers forums (notamment sur cette page de Proz, sur celle-ci, sur les questions-réponses du site officiel ou encore sur le site non officiel auto-entrepreneurs.fr), il semble que le statut d’auto-entrepreneur ne soit « pour le moment » compatible qu’avec « les professions libérales relevant du Régime social des indépendants (RSI) » et non pas avec celles relevant de la CIPAV, la Caisse interprofessionnelles de prévoyance et d’assurance vieillesse, contrairement à ce qui était indiqué jusque là.

Le problème ? Les professions libérales relevant du RSI sont la médecine douce, parallèle ou chinoise, les « sciences occultes » et autres activités type auto-école, remise en forme, ambulancier, etc. La traduction et l’interprétation (bien que souvent occultes, si si) relèvent de la CIPAV, comme le confirme d’ailleurs le guide de l’auto-entrepreneur, mis à jour en décembre 2008.

Qui croire ? Ma foi, c’est dur à dire. Certains membres des forums estiment que la CIPAV ferait de la résistance pour conserver ses cotisants. Tout semblait clair jusqu’à l’entrée en vigueur du statut, ce premier janvier. Mais ces questions ne me surprennent guère; malgré mon enthousiasme, il est évident que toute innovation est inévitablement entourée d’un certain flou lors de sa mise en place. Bercy se contente d’indiquer que tout sera résolu « dans les prochaines semaines« . Reste à savoir comment…

Quant à moi, je dois avouer que le problème ne m’est pas apparu lors de mon inscription; mon dossier est d’ailleurs toujours en attente de traitement.

A lire avec les oreilles, un reportage de France Info disponible à cette adresse. Lien

L’an Neuf sous le signe de l’entreprise (ou pas?)

Avant toute chose, je tiens à présenter mes meilleurs vœux à tous les lecteurs de NJATB, en espérant que cet an Neuf (09) soit synonyme de prospérité pour vous, aux côtés de NJATB.

De retour aux fourneaux, bravant le froid polaire de ces derniers jours, permettez-moi à présent de continuer ma saga sur l’auto-entreprise. En effet, comme prévu, le site des auto-entrepreneurs permet désormais d’adhérer à ce nouveau régime de façon extrêmement simple ; une procédure que j’ai moi-même suivie dès ce deux janvier. Dix minutes suffisent pour remplir le formulaire d’inscription, accessible sur le site du Centre de formalités des entreprises. Si la majorité des questions concernent l’entrepreneur et son activité, seule l’une d’entre elles m’a demandé quelques minutes de réflexion.

Concernant le régime fiscal de l’auto-entreprise, il est en effet possible d’opter ou non pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu. L’entrepreneur qui choisirait cette option s’engage à déclarer, chaque trimestre (ou chaque mois, à partir de l’été prochain), les revenus de son entreprise, et donc à calculer et payer ses impôts au fur et à mesure. Je rappelle que pour les activités libérales, dont fait partie la traduction, le prélèvement à déduire de ses revenus est de 20,5% du chiffre d’affaires. Ainsi, aucune régularisation n’est à effectuer en 2010 au titre des revenus perçus en 2009. Cette déclaration trimestrielle s’effectue en ligne, sur le site http://www.net-entreprises.fr. Dans le cas contraire, l’ensemble des revenus de l’entrepreneur (issus de son auto-entreprise ou non) devront être réglés en 2010 lors de la déclaration des revenus perçus en 2009.

Ayant opté pour la télédéclaration (j’ai envoyé ma pièce d’identité en format électronique), j’attends désormais le traitement de mon dossier. L’e-mail de confirmation indique à ce sujet que « si votre dossier est complet, vous recevrez prochainement un récépissé de dépôt de dossier de création d’entreprise par voie postale ou électronique« .

A lire par ailleurs cet article du Figaro.

D’autres ont-ils fait la démarche d’adopter ce statut ? Quels sont vos retours ?