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La bibliothèque idéale du traducteur

Twitter, on commence à connaître. Bien que relativement jeune (en France, du moins), le micro-réseau social s’installe progressivement dans notre vie, et on ne cesse de lui trouver de nouvelles utilisations (ou bien de s’en désintéresser complétement, mais c’est une autre histoire).

Notre gazouilleur préféré avait déjà été un allié précieux lors de mon petit « concours de bureaux de traducteurs« . Il ne m’a pas trahi non plus lorsque j’ai voulu lister les lectures indispensables des traducteurs : une bibliothèque idéale par les traducteurs, pour les traducteurs. J’ai ainsi pu réunir près de 15 titres, dont certains m’ont été recommandés par leurs auteurs directement.

Beaucoup ne sont pas traduits (qu’attendons-nous ?!), mais pour les ouvrages francophones ou traduits, j’indiquerai uniquement la référence en français (pour ne pas surcharger ce billet) avec un lien vers la page Amazon si possible. Il va de soi que je n’ai malheureusement pas tout lu et que cette liste n’est pas exhaustive : libre à vous donc d’en rajouter dans les commentaires. A vos livres, prêts ? Partez !

Les bases : les lectures pour comprendre la théorie et la pratique de la traduction.

-En français :

-En anglais :

Développer son activité : développer de nouvelles compétences, mieux vendre ses services, etc.

-En français, pour la révision et la gestion de projet :

-Notions de marketing en anglais :

-Productivité et développement personnel :

Le bonus : un deux romans sur la traduction littéraire et un autre tout récent d’un traducteur-écrivain rebelle (Matthieussent)
(Merci à Wendy, Katerina, Nad, Blandine, Clémence, Valérie, Corinne et François pour leur suggestions twittées, ainsi qu’à Céline, Fanny, Eve et Chloé pour leurs commentaires)
Le site onlinecollege.org propose également une liste de 20 livres pour les amoureux des langues (tous en anglais) que vous trouverez ici : « 20 Best Books for Language Lovers« .

Google m’a tuer

Trois messages en trois jours à peine, le serveur va saturer ! Pas de miracle : moins de travail et plus de news, votre serviteur se doit de faire circuler l’information.

Après la conférence Languages Meet Sport d’octobre dernier, tournons-nous vers l’avenir et le spécialiste en la matière : Google. Toujours à la pointe de l’innovation, la « firme de Mountain View » (comme aiment l’appeler les journalistes qui n’ont pas peur de l’anglicisme) cherche désormais à développer la traduction instantanée par téléphone.

Késako ? Vous parlez dans votre téléphone, un serveur enregistre, traduit et restitue dans une autre langue pour votre interlocuteur.

J’ai découvert l’info sur le site PC Inpact, qui relaie le Times. Si PC Inpact est une vraie référence en matière d’informatique, la traduction n’est cependant pas leur fort, puisqu’ils estiment dans cet article que « pour l’écrit, traduire [automatiquement] une phrase est aisé » ou encore que « les professeurs de langues étrangères [pourraient] être menacés« . Voilà qui est accorder une bien grande confiance à Google et consorts.

Sur une note plus légère, l’information est reprise par Martin Vidberg, sur son blog l’Actu en Patate. Cliquez sur le lien pour une petite tranche de rire.

Languages meet sport

C’est le nom d’une conférence dont je viens tout juste d’apprendre l’existence. La première édition s’est tenue à Trieste, en octobre dernier. Et comme son nom l’indique, l’événement cherche à promouvoir les langues et le dialogue interculturel à travers les langues. Un sujet qui me touche tout particulièrement, car je traduits moi-même dans le domaine du sport.

Le programme de l’année dernière, que vous retrouverez sur le site officiel, semble intéressant, avec notamment des interventions sur les politiques linguistiques de l’Union européenne ou la communication multilingue durant les JO de Londres, en 2012. A ce sujet, vous pourrez retrouver la présentation de Jane Collis, la directrice du Regional Linguistic Network de Londres, sur cette page.

Espérons que cette conférence fera des petits et se poursuivra en 2010, mais surtout que je pourrai y assister !

Fail

Vous avez une heure à tuer ? Vous traduisez de l’allemand vers l’anglais ? J’ai le job idéal pour vous (ou pas) : 1,4 million de mots à 0,04€. Prenez votre temps :

Quoting deadline: Mar 30, 2010 21:00 CEST (GMT+2)
Delivery deadline: Mar 30, 2010 22:00 CEST (GMT+2)

Et voila pourquoi je ne compte pas sur Proz et compagnie pour trouver du travail.

(Merci à Chris Irwin, alias @Textklick, pour l’info)

L’auto-entrepreneur en 2010

Voilà un an que le statut d’auto-entrepreneur est entré en vigueur (un peu moins pour les traducteurs). Le temps des premiers bilans et des premières retouches. Et pour bien préparer 2010, prenons bonne note de quelques subtilités de notre cher petit statut.1) Tout d’abord, comme prévu, le plafond de chiffre d’affaires a bien été réévalué en début d’année. Si nous étions limité à 32 000€ de CA l’année dernière, il nous est désormais possible de facturer jusqu’à… 32 100 €. Oui, c’est subtil. Cela dit, qui dit inflation contenue dit réévaluations (de toutes sortes) limitées.

2) Autre évolution attendue de 2010 : la taxe professionnelle disparait. Elle cède la place à la « Cotisation économique territoriale » ou CET pour les intimes. Cette nouvelle taxe ne devrait s’appliquer qu’aux entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 500 000€ annuels… Donc bien au-delà de nos 32 000 32 100€ d’auto-entrepreneurs.

3) Jamais deux sans trois : C’est bien beau de facturer 30 briques par an, mais ce n’est pas à la portée de tous. Après un an d’activité, certains ont ressenti les effets de la crise plus durement que d’autres. Que se passe-t-il donc si vous n’avez absolument rien facturé (et donc rien déclaré) au cours des 12 36 derniers mois ? Vous pensiez que votre auto-entreprise serait dissoute ? Que nenni : sachez que votre activité bascule automatiquement sous le régime de la micro-entreprise classique. Cela signifie que vous payerez désormais un forfait de cotisations par anticipation de 342€ par trimestre, quel que soit votre chiffre d’affaires… Pour éviter cela, deux solutions : encaisser et déclarer un paiement au plus vite (facile à dire), ou tout simplement fuir le pays mettre un terme à votre (in)activité en adressant un formulaire de radiation à votre Centre de formalité des entreprises (CFE).

J’adresse un grand merci au site Planète auto-entrepreneur, vraie mine d’informations, qui m’a permis de prendre connaissance de ces évolutions. Si je dois leur adresser un seul reproche, c’est bien leur conception de la traduction : leur 48e suggestion d’activité invite à « Proposez des traductions dans une langue que vous maîtrisez parfaitement« … Je préfère pour ma part proposer des traductions depuis une langue que je maîtrise parfaitement vers ma langue maternelle. Mais allons bon, voilà que je chipote.