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Le journalisme sportif: sans état d’âme?

Qui a dit que sport et intellect ne faisaient pas bon ménage ?

Moi qui effectue régulièrement des traductions sportives, je suis assez fasciné par le vocabulaire utilisé par les journalistes et leurs tics de langage. À commencer par les innombrables références guerrières utilisées pour des jeux qui se veulent pacifiques et même pacifistes (« Au terme d’un combat sans merci, X a vaincu son ennemi Y, qui a fini par se rendre »).

Cet été, dans les pages de L’Équipe, le linguiste Claude Hagège était brièvement interviewé. Du « no trouble » à « Du côté de chez Swann », de la culture à l’inculture, il analyse quelques habitudes, bonnes et mauvaises, des journalistes sportifs, comme celle de se copier les uns les autres « sans état d’âme ».

Lui qui se dit enchanté de voir L’Équipe employer régulièrement le passé simple dans ses articles, peut-être devrait-il éviter de se rendre sur le site de l’UEFA, où l’imparfait est de mise. Mais trêve de bavardage, voici l’article en question.

Dans la même veine, j’avais repéré lors de mon séjour à Barcelone un petit ouvrage fort intéressant de Néstor Hernández Alonso intitulé « El Lenguaje de las crónicas deportivas » (éd. Cátedra) qui analyse la structure des chroniques sportives, leur grammaire, leurs adjectifs, leur syntaxe, ou encore le langage sportif propre au sport féminin. Bref, un petit ouvrage fort intéressant pour les amateurs du genre (en espagnol, bien sûr).

 

Post-scriptum : désolé pour ma longue absence, j’ai été fort occupé en cette rentrée. Ce ne sont pourtant pas les idées de billets qui manquent. J’essayerai de vous parler bientôt du glagolitique, cet alphabet qui a ponctué mes vacances en Croatie. J’ai également dans ma besace un petit sujet sur la Sofia et sur la sortie de l’auto-entrepreneur. Soyez patients !

C’est la guerre !

Aux armes, citoyens ! Montrons-leur de quel bois on se chauffe. Ou plutôt, de quel papier. Car ce n’est pas une guerre en carton, mais une guerre en… post-it !

Cet été, les employés parisiens frustrés enfermés dans leurs bureaux ont lancé une nouvelle mode pour occuper leurs longues journées de juillet : finie la pause café-clope, place à la « post-it war ». Le but : « dessiner » des personnages de jeux vidéo en collant des post-it en guise de pixels sur les fenêtres des bureaux. Tout a commencé entre les salariés d’Ubisoft et de la BNP. Depuis, ce petit passe-temps a été repris avec plus ou moins de talent dans différents locaux professionnels (aussi, pensez à levez les yeux dans les quartiers d’affaires). La Toile s’est fait un grand plaisir à en parler, d’ailleurs : L’Express, Korben, le JT de France 3… Il y a même un petit malin qui a créé un site « officiel ». En gros, c’est le ramdam qui a agité l’été.

Et les indépendants alors ? Certes, nous avons généralement des fenêtres plus petites ou aucun pas de vis-à-vis (et un budget fourniture certainement plus petit), mais cela ne doit pas nous empêcher de nous détendre entre deux traductions. D’ailleurs, voici ma modeste contribution :

Envahisseur de l’espace!

Allez, aux post-its, Traducteurs ! Montrez-nous de quoi vous êtes capables !

Et en bonus, comme il y a toujours des dommages collatéraux dans un conflit, voici ma blessure de guerre, très handicapante pour taper sur mon clavier solaire flambant neuf !

Le Traducteur et ses Chats

Pour son 99e billet, NJATB vous offre une petite surprise, concotée par Maya, une traductrice et dessinatrice de talent. Et comme une bonne chose n’arrive jamais seule, vous pourrez lire la version espagnole sur son blog dessiné Eldorado en Paris et la version anglaise ici-même. Notez que Maya possède également un site en français. Si vous ne le connaissez pas encore, cliquez vite !

 

Merci Maya !

Dropbox et GDocs: conclusion

La semaine dernière, j’étais tout content de découvrir qu’il existait – enfin – des outils permettant de synchroniser le contenu de ma Dropbox avec Google Documents.

J’ai malheureusement bien vite déchanté, puisque j’ai perdu la mise en forme de TOUS mes documents sauvergardés. À ce jour, il existe plusieurs outils s’attelant tant bien que mal à la tâche. Voici mes impressions sur ceux que j’ai testés :

  • Syncdocs : ce semblait être le plus prometteur. À vrai dire il fonctionne bien. Un peu trop même, puisqu’il télécharge tout et tout le temps, y compris le cache et les fichiers supprimés ou cachés, ce qui vient polluer l’espace de stockage dont on dispose. Et je n’ai pas trouvé de moyen fiable d’y remédier. Pour l’heure, je me contente donc de synchroniser dans un seul sens (DP>GG). Pas top, mais l’outil est à garder à l’œil.
  • Cloud HQ : prometteur également, il propose d’intégrer Dropbox, Google et d’autres services. L’idée est bonne : dans Google, il crée une rubrique « Dropbox » dans la colonne de gauche. On peut également accéder à tous ces services depuis le site de Cloud, mais ce n’est pas le plus pratique. Et le pire, c’est que tous les fichiers Office 2010 et Open Office sont renommés en  « docx.doc » ou « odt.doc »… et sont donc téléchargés en double sur votre pc… De plus, le service deviendra payant à la fin de la beta. Désactivé et oublié.
  • Syncplicity : je ne l’ai pas testé, du fait de sa limitation à 2 Go pour la version gratuite et son prix élevé de 15 $ par mois en version payante. Et j’ai l’impression que ce n’est pas compatible avec les Mac. Ce serait à la rigueur un remplaçant à Dropbox.
  • Google Cloud Connect : installe une barre d’outil dans Office et synchronise les documents lorsqu’on les ouvre avec Office. Il ne permet pas de surveiller tout un dossier, donc ce n’est pas ce que je recherche.
  • Jookuu (Windows only) : est un logiciel qui propose une interface pour gérer un ou plusieurs comptes Dropbox, Google et Box.net. Je n’aime pas trop l’idée d’avoir à passer par un logiciel et je préfère la formule Dropbox, qui fonctionne en tâche de fond. Je teste quand même.
  • D’autres services existent : insynch (beta sur invitation), SugarSync (payant), Cloud Hero (payant), Cloudseed (en suspens)

Aucun outil ne me donne donc entière satisfaction à ce jour. J’attends avec impatience une solution made in Dropbox, ce qui semble être dans les tuyaux (votez si vous avez un compte !). Ou que Google se décide à mettre en place une synchro digne de Picasa…

Dropbox et GoogleDocs ?

C’est (presque) possible !

Dropbox, c’est chouette. J’en ai déjà parlé là. Google Docs aussi, c’est pas mal : la collaboration en ligne est plus facile que jamais et on peut éditer des documents directement sur le web, pratique quand on travaille à partir d’un smartphone ou d’une tablette (comme celle-ci, bientôt entre mes petites mains).

Mais voilà, Dropbox ne permet pas de voir ou d’éditer des documents sans les télécharger. Et dès qu’on veut un peu plus d’espace, il faut quand même sortir 10 $ par mois (ou 100 $ par an) pour 50 Go : une dépense conséquente. Du côté de chez Google, il n’existe aucun système de synchronisation entre fichiers locaux et en ligne (je ne parle pas de Google Cloud Connect, simple pis-aller lourd et peu pratique). Cela dit, l’espace de stockage est bien meilleur marché : six petits dollars par an pour 20 Go. Et si vous tenez vraiment à sortir 100 $, vous obtiendrez… 400 Go !

(Cliquez sur l’image pour agrandir)

Bref, vous voyez où je veux en venir : je cherchais depuis plusieurs mois un système pour synchroniser Dropbox et Google. Ce petit soft, je l’ai enfin trouvé, il s’appelle SyncDocs.

Il fonctionne exactement de la même manière que Dropbox, et si vous choisissez le même dossier de destination pour les deux services, vous aurez ainsi deux sauvegardes pour vos documents. De plus, SyncDocs est gratuit et fonctionne sans inscription. En revanche, il semble y avoir encore un certain nombre de bugs, notamment dans la conversion des fichiers entre Microsoft et Google – c’est encore une version beta. Ça oblige aussi à avoir deux logiciels ouverts sur son pc pour la synchronisation, mais en attendant un outil officiel, c’est un moindre mal !

Alors, heureux ?

 

Mise à jour : Pas si heureux que ça. Après plusieurs jours de test, je dois dire qu’il y a encore beaucoup de choses à améliorer. Premièrement, la conversion par Google Docs est souvent approximative. De plus, lorsque l’on dirige Dropbox et Syncdocs sur un même dossier, le cache de Dropbox est téléchargé sur le PC et sur GGdocs (une solution ici). Enfin, tous mes fichiers sont également téléchargés en double sur mon pc, à la racine du dossier synchronisé. L’astuce, qui ne fonctionne pas toujours, consisterait à sélectionner tous les fichiers de la page « Accueil » sur Google, puis à choisir Actions>Ne pas afficher sur la page d’accueil. Pour moi, ça ne fonctionne pas à 100%.

Mise à jour 2 : Tout ça me pose pas mal de souci et un joli mal de crâne. Je pense abandonner l’idée pour le moment. Je vais tester Cloud HQ, pendant quelques jours, et je vous en reparlerai bientôt. Il existe aussi la solution Syncplicity, malheureusement limité à 2 Go pour sa version gratuite.